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Le Gaulois, 15 août 1882

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Le Gaulois
15 août 1882


Extrait du journal

Il est clair que les derniers remaniements ministériels n'ont pas fait beaucoup d'heureux. Contrairement à ce qui 'arrive en pareil cas, ceux pour qui le four a chauffé ont l'air d'y cuire. Parmi les gens raisonnables, c'était à qui ne serait pas de la petite fête. Voyez l'épicurien Leblond: deux fois il s'est avancé jusqu'au bord du gouffre, et deux fois il s'est excusé. Ceux qui ont fait le saut périlleux n'en sont pas plus ners. J'ai vu l'inamovible Cochery le lendemain de son triomphe. Eh bien t toujours ferme au. poste! lui disait un flatteur. A la poste, s'il vous plaît t Leur chef, M. Duclerc, ressemble à un homme qui creuserait sa fosse de ses propres mains. Le nouveau ministre de l'instruction publique, M. Duvaun, se raille lui même, et s'aecabled'aSreux calembours. A ceux qui le complimentent trop fort Parble~! répond-il, vous ne devez pas être surpris de trouver Duvaux dans cette salade < lis en sont tous là....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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