Extrait du journal

Il ne faut pas s'y tromper, le mot culture, inventé par les Allemands, répond à une réalité de fait. Certaines tendances, soigneusement entretenues, peuvent servir à la création d'une race artificielle, et de telle culture peut naître un grand peuple libre' comme les EtatsUnis, aussi bien qu'un empire égoïste et féroce comme l'Allemagne de Bismarck. Mais, sous la culture, de grands courants invincibles persistent, et c'est de sympathies profondes, de mystiques sensibilités fraternelles que se forment les liens les plus sûrs, les plus forts. Une certaine 'dose de mysticisme, unie à une animalité déréglée, voilà des traits d'union imipérieux qui relient le nouveau Reich ¡d'après guerre et la Russie soviétique. Le Japon, dans sa chevaleresque religion de l'honneur, est bien moins asiatique que tel groupe d'industriels allemands se riant des engagements pris, fm de tels membres du gouvernement îxulcheviste, enivrés du pouvoir et du goût de la destruction. L'anti-Asie est représentée aujourd'hui par l'Angleterre et l'Amérique, par les peuples méditer,ranéens, par les nobles Belges et certains nordiques puritains et organisés. L'Asie, elle est au centre de l'Europe, elle s'étend) jusqu'en Chine, à travers la Sibérie, jusqu'aux Indes, à travers le Caujcase, le Pamir et l'Afghanistan. L'Asie féroce, menteuse, perverse, non pas, comme l'ont clamé les apologistes dn Deutschland, une kultur supérieure et fille de la raison, nation màle contre des nations femelles. Bien au contraire, la race femelle, sans foi ni loi, bizarre, incohérente, brutale et parfois séduisante jusque dans la folie et l'horreur. Le grand Vérhaeren, avant de mourir, l'avait bien compris en écrivait que l'Asie, grâce aux juifs d'Orient, régnait en maîtresse à Berlin et dans tout l'empire. Ce même élément juif domine la Russie, et là où il s'exerce sans contrôle, où. il est le plus fort et le maître absolu, le principe européen tend à disparaître, et le déséquilibre s'établit,...