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Le Gaulois, 15 octobre 1893

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Le Gaulois
15 octobre 1893


Extrait du journal

Quand lord Rochford revint, au bout de deux ans, le monde s'occupait d'autre chose. Il se mit a mener une de ces existences mi-partie, pour lesquelles Londres est commode un peu de monde, un peu de musique, un peu de science. Il passait à son club comme une ombre et voyait t surtout ses anciens camarades d'Oxford, gens d'étude ou gens d'église. A la Chambre, il prononça, sur les questions coloniales, deux ou trois petits discours bien préparés, qui le posèrent comme un garçon sérieux. N'oubliez pas que l'Angleterre n'est pas la patrie de Dandin et de SganareIIe. Un mari trompé n'a pas besoin ~te se réhabiliter comme un failli. Il s'était logé à l'ouest de Regent'sPark, dans un quartier qui n'est ni vul. gaire, ni chic, mais parfaitement tranquille. Dans cette rue, on voyait, sans l'entendre, un hansom qui filait comme le vent toutes les cinq minutes. Au-delà, des arbres, des pelouses, un horizon indéfini de verdure....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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