Extrait du journal
Beaucoup de stations thermales et Je' bains de mer, nombre de villages, de bourgs de la vieille terre française sont sous le patronage de sainte Marie hier, donc. une partie de notre patrie était en dévotion particulière, au milieu de la dévotion générale qu'inspire la fête de l'Assomption, et les pompes laïques et gouvernementales semêlaient aux pompes. de l'Eglise. Ici, pèlerinages, processions, ~c~, chants religieux; là, exhibition des autorités, choral patriotique, avec lequel al< terne la Af~M harangue, exercices des gymnastes, lampions, bal champêtre, repas de corps, chandelles romaines, coups de. canon, pif! paf! Les bannières qui accompagnent la Statue de la Vierge. miraculeuse (car tout coin de la France a. sa Vierge miraculeuse) s'arrêtent pour, laisser passer les sociétés d'orphéons et la voiture de M. le maire fait, s'il en esti besoin, une station, pour ne pas couper le pèlerinage. Au milieu de tout cela, les baigneurs, les belles en villégiature s'agenouillent, faisant des signes de croix; des viveurs suivent la procession, prir ;de souvenirs d'enfance qui leur montent au ce)E-< veau comme une saine grisecie....
À propos
Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.
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