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Le Gaulois, 17 janvier 1928

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Le Gaulois
17 janvier 1928


Extrait du journal

Ne traitons donc ni de belphégorienne ni d'anti-belphégorienne l'époque où nous vivons. Elle est, ainsi que le furent les autres, ces deux choses ensemble. Comme toujours, le diable est là, et bien des gens sans relâche lui brûlent des chandelles. Incontestablement il prend beaucoup de place, et l'on dirait par instants que la foule l'a dans le corps. Cajolé, protégé, tapé, par ceux-ci, par ceux-là, il est au théâtre, dans les magasins, au restaurant, dans les tripots, sur les places publiques, et dans les mauvais lieux de la politique et de la danse. On raconte même que l'autres soir. Qu'y a-t-il de nouveau dans tout cela que quelques jeux de lumière et des coups de téléphone ?. Le diable est partout, il n'est pas tout....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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