Extrait du journal

ÎMX~Opbîï! Comme au i5 décembre 1809, il fut, ces jours Uerniers, fortement question de Joséphine, impératrice et reine, en ce palais du Luxembourg où le Sénat conservateur prononça sa répudiation et où maintenant on évoque son nom pour toutes sortes de louches besognes on lui fait dire ce 'qu'elle ne dit jamais, faire ce quelle se ~ût bien gardée de faire on accepte, d elle des témoignages qu'elle n'a jamais donnés et on lui distribue un rôle qui n'était pomt de son emploi car, si elle était imprudente et peu véridique, 'elle n'était point sotte et les histoires qu'elle imaginait lui servaient à quelque chose. Celles-ci, en vérité, eussent été bien plutôt pour lui nuire mais les romanciers, qui ont créé de toutes pièces l'aventure de Naundorf, ont pensé, non sans raison, que dans cette suite de personnages énigmatiques–et généralement apocryphes dont ils invoquent la parole, Joséphine ferait bien, que sa présence jetterait-une note attendrie et populaire et que, d'ailleurs, étant morte, elle serait bien empêchée pour réclamer. On construisit donc une fable que nous venons de voir officiellement accréditée au Sénat, par la troisième commission des pétitions, laquelle a chargé M. Boissy d'Anglas, sénateur, d'en faire le rapport. On est embarrassé, à dire vrai, devant l'abondance et l'invraisemblance des contre-vérités qu'il faudrait réfuter où et comment les saisir alors que, le plus ordinairement, les faits allégués flottent dans le temps, de même e que les témoins invoqués flottent dans l'inconnu iWaut essayer pourtant de mettre la main sur les actes auxquels on a assigné une date, de même que sur les personnages auxquels on a attribué un nom....