Extrait du journal

Quand il a parlé de la politique exté/'rjeure de l'Italie,. M. Mussolini n'a pas été moins net que lorsqu'il a exposé sa conception de la politique intérieure. Il estime qu'il convient de respecter les traités de paix existants, tant que l'on n'en a pas à proposer de meilleurs ou que leur application n'en a pas démontré l'abgurdité. Il considère, d'autre part, que l'Entente est inexistante, dès le moment où elle n'agit pas, où elle ne comporte pas mêmes droits et mêmes devoirs, où elle ne constitue pas dans toute l'acception du mot « un bloc homogène M. Mussolini a mis, si j'ose dire, le doigt pur la pluie l'Entente, en effet, n'est plus qu'une expression diplomatique, depuis que, derrière sa fragile façade, il' n'y a que défiance et discorde, que l'égoïsme a repris ses droits, que l'intérêt .collectif est sacrifié trop souvent aux appétits individuels....