Extrait du journal

Après. Sébastopol, après Sadowa, la Russie et l'Autriche avaient compris que leur seule chance de salut était de se serrer d'autant plus autour du trône que le trône était plus ébranlé. Ces nations sages et généreuses avaient compris également que, faire une révolution devant l'ennemi, c'est le comble de la sottise et de l'infamie. Marianne, à qui de pareils scrupules ont toujours été inconnus, Marianne, elle, profita bravement des malheurs de son pays et de l'absence de son chef pour renverser le gouvernement. Pardon. je veux dire pour le voir tomber; car il est bien avéré aujourd'hui qu'elle ne l'a pas même poussé du bout du doigt. Les républicains se sont tous trouvés au pouvoir, du jour au lendemain, mais cela s'est fait tout seul et ne doit être attribué qu'au hasard....