Extrait du journal

J'avoue que le chemin de Versailles "â m'a pas tenté hier. Voir hom mes se résigner petitement, dans une pe tite nomme, p est pas un spectacle qui soit de goût. J'ai le malheur de ne trouver de grandeur que dans les infortunes de mon pays, et ces orgies de pouvoir de vieil lards en goguette politique m'écœurent et me font mal. Je me demande si vrai ment nous pourrons nous relever de la décrépitude morale où nous nous trou vons, puisque personne ne veut envisa ger la situation telle qu'elle est. L'Empire était un gouvernement.—Bon ou mauvais, c'était un gouvernement devant lequel les douze émeutiers du 4 Septembre et M. Thiers lui-même ont tremblé tant que l'empereur n'a pas été pris par les Prussiens. Depuis le 4 Septembre, nous n'avons pas de gouvernement et nous n'en au rons pas plus demain, lorsque 750 ni gauds politiques, qui ne se croyaient pas constituants en février, auront déclaré l'être en août. Il faut faire un gouvernement, bon ou mauvais— meilleur que l'Empire - mais qui soit un gouvernement. Or, un gouvernement est le résultat d'un accord en ire un parti et le pays. Où est l'accord? Où est le parti gouvernemental? Où est le consentement du pays ?...