Extrait du journal

UHREYENAM ,c'est l'enseignement moderne. Nous espérions en avoir fini avec ce système bâtard et déerié. Le premier soin de M'. François-Albert, promu grand maître de l'Université, a été de nous le rendre. Ce ministre, en moins de deux mois, a déjà chambardé toute l'œuvre de son prédécesseur. Au moins, on ne l'accusera pas de perdre du temps. Sa récente circulaire rétablissant dans les lycées l'enseignement moderne, c'est-à-dire l'enseignement secondaire sans latin, n'est peut-être pas un monument de style ministériel' c'est, à coup sûr, un joli morceau de littérature humoristique. La phrase sur l'expérience d'une année scolaire » est, iL elle seule, un-bijou du genre pince sans rire. Cette expérience qui, pareille à la valeur, n'attend pas le nombre des années, n'a d^égal que l'euphémisme sur les « élèves réfractaires ir l'enseignement du datin. Ah! qu'en thermes galants! Car ces élèves réfractaires l'enseignement du latin, et, en général, toute sorte d'enseignement, nous autres, vieux professeurs, .nous les connaissons. Et; comme rien no nous force a les ménager, nous les appelions par leur nom. Ce sont les cancres....