Extrait du journal

II .pouvait cepeidantracMer cette'première faiblesse dans le débat des interpellations socialistes et radicales qui lui ont été adressées et sauver son ministère. Il lui suffisait de parler en homme de gouvernement. On lui reprochait de ne s'appuyer pour vivre que sur la droite, et on le sommait de répudier ce concours compromettant. Eh bien, il fallait répondre « Vous êtes des fadicaux et des socialistes et vous me reprochez de ne pas gouverner conformément à vos idées. Mais c'est précisément parce qu'il n'y a rien de pommun entre nous que je ne puis vous plaire. Ma politique est l'antithèse de la vôtre. Elle a pour unique objet de préserver le pays des innovations téméraires et des périls sociaux que l'application de votre programme lui ferait courir. Il n'y a donc aucune entente possible entre nous, et vous avez raison de nous refuser votre conËance. Mais vous avez tort de vouloir que j'excommunie une fraction quelconque de l'Assemblée. Je n'ai pas le droit de faire une différence ~quelconque entre les suffrages parlementaires. Mon devoir est seulement de les compter. Car ils émanent tous des représentants de la nation, c'est-à-dire de mandataires qui, étant tous élus par le suffrage universel, ont même titre, même qualité, même poids. Lorsque la majorité me ~era défaut, je me retirerai; je conserverai le pouvoir et je continuerai d'appliquer ma.politique, sans jamais regarder à la couleur de ceux qui la soutiennent, a...