Extrait du journal

Maréchal-Général Il y a en ce moment trois maréchaux de France. C'est peu pour la glorification d'une armée qui a donné comme couronnement il une lutte effroyable de cinq années la victoire la plus complète et la plus éclatante qu'enregistre l'Histoire. Une loi, qui n'est pas abrogée, fixy à douze en temps de paix et -ci six en. temps die guerre le nombre de ces hautes digmitaires, qualifiés autrefois d'officiers de la Couronne, et qu'il l'exemple de nos Rois, Napoléon traitait' do cousins. Certains vides restent donc iL combler, et, pour les remplir, on n'aurait que l'embarras du choix, un choix qu'avec son discernement généralement si aiguisé, pourrait parfaitement guinder l'instinct populaire. Il est vraiment surprenant que la libéralité goWernementale se soit tenue si en deçà de la marge permise, et que même elle se restreigne assez pour mettre purement et simplement à la retraite, une retraite qui n'est guère dorée, nombre de généraux ayant commandé devant l'ennemi; des corps composés de toutes armes, « avec distinction », comme dit l'ordonnance qui autorise leur maintien à vie en activité. Cette condition étant jugée suffisante, on conviendra qu'elle est, amplement remplie par la plupart d'entre eux, avec même quelque chose de plus....