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Le Gaulois, 22 février 1928

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Le Gaulois
22 février 1928


Extrait du journal

Oui, je vois, çà vous surprend continua-t-il. Toutes les choses simples et raisonnables surprennent les dévoyées qué.nous sommes. Il n'importe. On reconnaîtra un jour que la- sagesse 'parle par ma bouche. La loi dont je vous ai donné la formule, monsieur le journaliste, aurait des résultats providentiels. Ils pulluleraient vite, les marmots, dans les. trois, quarts des maisons françaises, dans les taudis comme dans les-villas, dans les campagnes comme dans les cités.. En dix ans, nous aurions dix milde petits Français de plus. En ¡vingt ans, il nous faudrait de nouveau en expédier vers l'Amérique. Et ne! dites pas que ce projet paraîtrait saugrenu ou inapplicable. Est-ce'que déjà, pour certains emplois publics, on n'admet pas de préférence les candidats qui ont le plus d'enfants ? Pourquoi les gardiens de l'Etat seraient-ils exemptés de telles conditions, qu'on exige dés gardiens de square ?. Ne m'objectez pas, non plus, que l'éviction des célibataires et dès mariés sans enfants pourrait fermer les carrières politiques à dés hommes supérieurs, à des Richelieu ou des Colbert. Je vous en trouverai, des /Richelieu et...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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