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Le Gaulois, 22 octobre 1874

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Le Gaulois
22 octobre 1874


Extrait du journal

Voyez un peu ces douze avocats qui se glissent furtivement au pouvoir ils profitent de ce que des héros sont accupés à mour'r sur des champs de bataitie. Dans tout autre moment, leur coup n'aurait point réussi. Quand Us sont ia, ils ont tous les ridicules de l'avocat Mathon dans sa litière Ils se pavanent; Us se querellent; ils s'attribuent des fonctions qu'ils ne savent pas <.remplir.. La populace les veut renverser; Us se sauvent; ils reparaissent; l'un d'eux se cache derrière des fagots. En voici un qui monte en ballon. Celui-ci mène à lui tout seul les armées au combat; je veux dire qu'il les y envoie. Celui-ci trafique celui-H) pille; Ctjtui-la trahit. Quelques-uns se travestissent d'autres escaladent des balcons tous évitent le danger. Ils ont mis le pays à deux doigts de sa perte;-ils l'ont couvert de ridicule et se sont repus. On les chassa, .et ils sont toujours là; parce qu'ils se savent les plus méprisés, ils senties p)us insolents. N'est-ce point très joli pour la sa-...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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