Extrait du journal

Un vent de malheur souffle sur notre marine. Le Milan, réparé à la hâte, rejoignait à peine l'escadre,que Y Epervier était obligé de retourner à Cherbourg avec les bâtis de sa machine cassés. Presque àla même heure, le cuirassé Caïman, commandé par le capitaine de vaisseau Fournier, effectuait, en rade des Salins-d'Hyères, ses essais annuels de vingt-quatre heures, lorsque quatre tuyaux de la machine firent simultané ment explosion. Quatre chauffeurs ont été grièvement blessés. Le bâtiment a dû rentrer aussi tôt dans le port. Ce n'est pas tout. L'aviso Desaix, parti pour effectuer les mêmes essais, a dû également faire ma chine en arrière, une voie d'eau s'étant déclarée. Le Desaix est entré immédiatement dans le bassin....