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Le Gaulois, 24 novembre 1922

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Le Gaulois
24 novembre 1922


Extrait du journal

La conséquence de la volaille chère et 'de, la selle d'agneau hors de prix au point de vue de la vie mondaine, c'est Que l'on invite beaucoup moins à dîner. C'est au nombre des dîners qu'ils donnent que l'on juge aujourd'lmi de la fortune des gens, et les réceptions alimentaires constituent un élément d'information que ne négligent certainement, pas les percepteurs pour estimer 1*. sincérité des déclarations fiscales. Par contre, les invitations iL goûter se multiplient, C'est logique. La. prière a goûter, petit effort économique; compte tout de même pour une .politesse: Elle orée tout de même une obligation, et l'on « s'en tire il. biem meilleur marché. L'eau chaude la meilleure coûte beaucoup moins cher que le plus mauvais bourgogne, ies passoires ne s'usent pas, et servir le thé soi-même est considéré comme une gentillesse supplémentaire. C'est « tout bénef », comme l'on dit....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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