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Le Gaulois, 24 octobre 1925

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Le Gaulois
24 octobre 1925


Extrait du journal

Je ne raconterai pas cette veillée ». 'Je dirai seulement qu'elle finit comiquement mal pour notre compagnon. Si vous voulez savoir comment, lisez Le Bachelier sans vergogne, le premier liwe.de prose que publie le poète Albert Bien des livres de jeunes écrivain, présentement, sentent l'effort, la contrainte, une studieuse et soucieuse recherche de l'originalité. Originalité, au demeurant, toute apparente, et qui n'est guère qu'une soumission plus ou moins déguisée à des mbdes éphémères. Certaines nouveautés» littéraires vicilliseent plus vite qu'une robe, qu'un chapeau. Le livre d'Albert Marchon est tout le contraire de ces nouveautés-là. 11 a le tjaillissement du plaisir, la spontanéité d'une fête mouvementée et changeante qu'on s'offre à soi-même en mêlant dans un seul récit ses souvenirs, ses chimères; encore des espérance et déjà des regret....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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Données de classification
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