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Le Gaulois, 27 décembre 1912

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Le Gaulois
27 décembre 1912


Extrait du journal

Au début, elle n'a rien su, parce qu'elle n'_a rien voulu savoir. On parlait d'alliance balkanique nul n'y a cru. Le thème de l'alliance était depuis longtemps relégué au magasin d'accessoires. On conseillait sans cesse aux Etats balkaniques de s'unir on était convaincu qu'ils n'y Téussiraient pas. On a ainsi laissé passer le double traité serbo-bulgare, puis les conventions militaires de la. Bulgarie avec la Grèce et le Monténégro, sans penser que ce fût sérieux. A la mobilisation d'octobre, on s'est ému. Mais une vieille habitude s'est réveillée, et l'on a dst l« C'est un bluff. » La déclaration de guerre s'en ,est suivie. Et puis sont venues les victoires balkaniques. Certains, à ce moment, auraient «voulu peut-être obtenir des alliés, comme on l'a obtenu de l'Italie, il y a un an, de limiter le terrain des opérations on n'a pas osé. Les alliés ont été où ils voulaient aller. La Thrace, la Macédoine, l'Epire, le Sandjak, l'Albanie, ont été occupés par eux....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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