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Le Gaulois, 27 juillet 1918

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Le Gaulois
27 juillet 1918


Extrait du journal

Mais, au cours de cette lutte titanesque, nous ne saurions oublier que le saillant allemand du Tardenois, dans l'esprit de l'état-major ennemi, doit sans doute servir actuellement, par sa défense opiniâtre, de pivot à une nwvéile manoeuvre. au nord-ouest de Cette, partie du front qu'il faille envisager une nouvelle poussée allemande. Sans pouvoir admettre, avec certains critiques militaires, l'existence d'une masse de manœuvre supérieure à une cinquantaine de divisions, presque le quart des forces allemandes sur. le front français, on peut être certain que Ludendorff fera ce qui est humainement possible pour accroître toutes ses disponibilités. Selon les principes napoléoniens, après avoir tâté l'ensemble de nos lignes dans une. démonstration généralisée pour en déterminer le point faible et fixer nos réserves, cherchera-t-il à percer notre front au point de moindre résistance en y jetant toutes ses forces ? De la solidité de nos positions, de la puissance de notre riposte sur les flancs du vaste saillant formé par les lignes alleinandes; de La mer du Nord aux Vosges dépendra sans doute le maintien des armées ennemies sur notne sol....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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