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Le Gaulois, 28 juillet 1918

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Le Gaulois
28 juillet 1918


Extrait du journal

boisée, de Méry-Prémecy à Courtagon, que l'effort de l'armée de von Below a été particulièrement soutenu et acharné. Les bois entourant Gourmas, Marfaux, Pourcy, comme ces villages eux-mêmes, furent l'objet d'une lutte prolongée. Si l'ennemi avait pu atteindre les hauteurs du mont Joly, la route et la voie ferrée due Reims à Epernay seraient tombées entre ses mains et l'évacuation de la ville de Reims se fût imposée.Les troupes italiennes tinrent bon lors du premier choc, défendant chaque mètre de terrain pour progresser ensuite à la contre-offensive et, par un élan magnifique, gagner près de quatre kilomètres depuis Gueux, au nord-ouest de Vrigny, jusqu'à MéryPremecy, au nord, d'où elles menacent les communications de Ville-en-Tardenoi,s avec Fismes par la vallée de l'Ardre. Cette avance considérable a amélioré notablement nos positions au sud-ouest de Reims et enlevé aux Allemands des observatoires de premier ordre qui leur permettaient de déceler nos moindres mouvements dans la ville de Reims. Elle a permis aussi aux forces alliées d'accentuer leur pression plus au sud, dans les bois de Courton et du Roi, comme sur la rive droite de la Marne et de briser finalement ainsi l'emprise ennemie sur la rivière....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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