Extrait du journal

] La route poussiéreuse, que labouraient de mouvants sillons les sabots des chevaux et les lourdes roues de la diligence, s'enroula comme une vieille tàillole déteinte aux pentes de la colline, traversa les vignes, les champs d'oliviers qui dégringolaient endigues par des murs de ̃pierrailles. Les bêtes suaient, secouaient leur maigre échine sous les harcelantes ipiqûres d'innombrables mouches. Le ciel était d'un bleu métallique, sans une seule innée, sans même la tache noire d'un oi\seau de proie qui plane et s'engourdit dans l'éblouissante lumière. Des herbes jaunies, du sol qui se craquelait, montait rcme âpre odeur. Les forêts de pins bar( raient l'horizon de leurs lignes sombres jet, plus loin, arides, pierreuses se profilaient les Alpes....