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Le Gaulois, 30 août 1927

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Le Gaulois
30 août 1927


Extrait du journal

Le rossignol. 0 petité alouette, je t'eh dirai plus, mot qui veille sur'leurs nuits, je sais qu'ils ne respectent de libertés que celles qui détruisent LE LORioT. Et je dirai, moi, qu'ils ne savent pas même défendre la liberté du bonheur. J'ai fait. mon nid dans la treille d'une maisonnette où vivaient deux ouvriers, vieux déjà, elle et lui, et qui m'aimaient. Qu'ont-ils promis? On ne m'aime plus La haine est entrée au foyer contre tout et contre tous. Un matin, on a tué ma nichée à coups de bâton avec la même facilité qu'on a brisé les ,vitrines, l'autre soir, sur le Sébasto. La piE. Et ils sont bêtes 1 Tù connais, compère Loriot, la collection de couverts d'argent que j'ai cachée dans la grange. Eh bien, si tu savais où je l'ai prise, tu rirais bien...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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