Extrait du journal

Les fourrures, les « cachemires », les diamants et les dentelles étaient pour rien, à les en croire, quand on savait s'y prendre il fallait seulement s'adresser aux fines revendeuses et profiter des occasions. Ainsi leur secrète galanterie devenait une science adroite de ménagère, et elles trouvaient un alibi dans le bric-à-brac, lorsqu'on mesurait le luxe due leur parure à l'étiage de leurs resLà pièce a beaucoup vieilli, depuis sa première représentation, et l'on ne pourrait plus la jouer maintenant sans provoduer de justes protestations.. Des Lionnes pauvres », il n'y en a plus, en effet, par l'excellente raison qu'une jeune bourgeoise, quelque limitée que soit sa fortune, peut s'habiller, de nos jours, avec une élégance au rabais et donner, sans mal tourner, l'illusion du luxe aux yeux non prévenus. En doutez-vous Ecoutez ce qui se dit entre femmes de moyenne condition, lorsqu'elles causent chiffons, en ,1'absen-, ce des hommes. Ce ne sont que peignoirs de linon à 22 francs, jupons de soie à volants de dentelles payés 14 fr. 90, chere ises avec empiècements de broderie à la main et ornées d'entre-deux incrustés pour 7 fr. 90, bas de soie à 6 francs, point d'Alençon à 1 fr. 20 le mètre, point tie vieille Malines à i fr. 50....