Extrait du journal

La grosse industrie, presque tout enjère, soutient ce mouvement elle veut me Allemagne fortement gouvernée )our pouvoir recommencer à travaille! it pour pouvoir négocier le règlement le la situation mondiale soit avec la France, soit avec l'Angleterre. J'ai le regret de faire à ce sujet une constatation attristante c'est que cet état d'esprit ;st encouragé par des Anglais qu'on >eut qualifier de considérables, promettent les uns du charbon à crédit si la France- continue à couper la Ruhr du Eteich, d'autres, que je crois entièrement irresponsables, allant jusqu'à parler imprudemment d'une entente dans l'avenir. L'effet de ces encouragements est grand sur des gens, dont les uns sont abattus, les autres pleins de haine. Les hommes modérés qui s'appuient sur la banque, cernent, pour ainsi dire, M. Stresemann pour l'empêcher de devenir l'instrument de la politique de droite. Ils ont avec eux la puissance des israélites. Ils ne sauraient oublier qu'Hitler parle tous les jours à ses partisans d'instituer de vastes pogroms en Allemagne. Telle est la vaste signification d'une crise que l'on ne verrait pas aussi sérieuse qu'elle n'est si l'on se bornait à. la juger dans les coulisses du Reichstag. Dans cette coalition de droite, il serait exagéré de dire que la majorité des gens sont partisans d'une guerre.de revanche immédiate. C'est une idée qui n'existe à vrai dire que dans les cervelles étroites de quelques anciens officiers devenus chefs de bande. Les paysans ne sont pas Belliqueux et quant aux grands industriels, ils se rendent compta que la guerre ne peut être que le dernier et le plus dangereux des expédients après que tous les autres auront été épuisés." Il est également excessif- de dire que* tous ces gens réclament le retour à la monarchie. Il y a des chansons dans les journaux satiriques qui dépeignent l'état d'esprit le beurre vaut 150 millions, disent les Hohenzollern le dollar vaut 500 millions, disent' les 'Wilfefèy bach c'est la contre-partie de ceux qui disent que, si tout va de mal en pis, c'est la faute de M. Poincaré....