Extrait du journal

On songe, paraît-il, à réduire, sinon Il supprimer les crédits qui nous permettent de maintenir dans un état de conservation relative les domaines français de Sainte-Hélène. Ces domaines, il est vrai, sont peu de chose. Ils consistent en une maison branlante et en un tombeau vide, acquis, l'un et l'autre, en 1858, par le gouvernement de Napoléon III, au-pria fort de 178.565 francs, frais compris. La transaction, d'ailleurs, fut laborieuse, et ne dura pas moins de cinq années. La spéculation privée s'en mêla. Il fallut en outre tourner les dispositions de ta législation coloniale anglaise, qui interdit Taliénation à une puissance étrangère d'une parcelle du territoire britannique. Mais comme le cabinet de Windsor désirait alors, par'[dessus tout, être agréable aux Tuileries, on trouva les accommodements nécessaires, et depuis le mois de mai 1858. ^habitation et le tombeau de l'empereur Napoléon sont inscrits sur les registres domaniaux de Sainte-Hélène comme propriété française....