Extrait du journal

A Jove principîum- félicitons tout d'abord le roi Léopold et M. Hanotaux (le s'être mi;s d'accord sur la question du Haut-Oubanghi et du Haut-Nil. Avec la meilleure grâce du monde, l'illustre souverain du Congo s'est prêté à un arrangement mettant fin une fois pour toutes à un malentendu qui n'avait que trop duré, au détriment de notre bon voisinage. Nous éprouvons une joie sincère à ̃galuer la reprise des excellentes relations de 1882 à 1889 avec l'Etat du Congo; notre collaboration loyale est désormais acquise au développement pacifique de ses richesses nous avons trop d'intérêt à la prospérité de nos voisins pour ne pas les aider à tirer le plus grand parti des magnifiques régions dont l'Europe leur a confié la garde et l'exploitation. Dans le même ordre d'idées d'apaisement international, l'Angleterre n'hésitera pas, nous en sommes sûr, à reconnaître et à approuver nos nouvelles tractations avec letat 'du Congo rien en elles ne saurait porter la moindre atteinte Il l'amour-propre impérial de la Grande-Bretagne, rien n'y est contraire à ses intérêts bien entendus, et par suite la notion qu'elle s'est faite de ses droits ne saurait en être altérée. La nouvelle consécration de la souveraineté ottomane dans ces régions, qui ressort de ces arrangements, fait elle-même partie trop intégrante des traditions do la politique anglaise pour que le chauvin le plus exalté puisse s'en étonner. Nous avons donc confiance dans un prompt règlement de cette affaire ce sera un progrès sérieux vers l'établissement d'un statut précis et durable dans le centre africain....