Extrait du journal

M. Lloyd George parla alors de la Société des nations. Déjà il avait insinué au cours d'une précédente séance qu'on pourrait s'en rapporter à elle pour 1 interprétation de l'article 248 du traité, qui prévoit l'hypothèque générale sur les biens de l'Empire et des Etats allemands. M. Poincaré n'avait pas relevé la suggestion, ne pensant pas qu'elle fût, sérieuse. Mais aujourd'hui il a tenu à y répondre. Il a déclaré qu'il a la plus profonde confiance dans l'avenir de la Société des nations et qu'elle a déjà rendu d'éminents services à la cause de là paix mais il est tout à fait impossible et Il serait peu-être funeste pour elle-même de lui confier en quelque sorte le soin de définir la politique des alliés envers l'Allemagne. Elle ,çs|composée ea-grantje partie dé nations gui 'n'ont pas pris: part à la guerre et qui ne peuvent pas se prononcer sur un point aussi' capital que l'application des traités....