Extrait du journal

Place du Havre et rue. du Havre, il, y a de vieilles maisons de commerce connues et aimées de tous les Parisiens.. Voici plus d'un an que les Bassoutos de L'Hôtel de Ville ont transformé le.carretour le plus fréquenté de la capitale en une sorte de Messine infernale, où une poignée d'ouvriers travaillent de loin en loin à réparer le désordre de ce tremblement'de terre d'un nouveau genre. depuis trois ans n'a plus m rue, ni trottoir, ni façade, ni chaussée, ni rien Et les excellentes commerçants de la rue Notre^Dame-de-Lorette auxquels depuis quinze mois on inflige des échafaudages qui semblent autant de charpentes de toboggan difformes Et ceux du boulevard des Capucines qui, au coin même de la place de l'Opéra, en sont réduits, après deux ans, à accrocher leur enseigne à une palissade dont l'horreur n'a d'égale que l'éternité « Le parfumeur est derrière' cette grue. » « Pour le bijoutier, voyez derriére ies planches, »...