Extrait du journal

Jusqu'à présent, aucun gouvernement ne s'était -préoccupé des réels besoins du peuple. On exigeait de celui-ci un rendement déterminé. On trouvait naturel, légitime qu'il s'en acquittât, quelles que fussent les conditions dans lesquelles s'effectuait son travail. Trop souvent, à de rares exceptions près (et l'exception confirme la règle), comme l'ouvrier végétait, autant dans sa vie familiale que dans sa vie de labeur, sa tàche lui paraissait une corvée et il maudissait son sort. Il ne savait guère de quelle façon utiliser ses heures de lepos. Ce n'était pas, pour lui, l'occasion d'une détente si nécessaire 'à tout être qui peine, mais plutôt une circonstance favorable au cruel ennui qui fait naître des pensées de révolte contre une société où les classes sont séparées par des cloisons étanches, soigneusement établies et maintenues. L'ouvrier et sa valeur d'homme Avec Hitler au .pouvoir, le problème ouvrier se pose et se résout par la vaste organisation connue sous le nom Front du travail. Se rattachent à cet ordre d'idées, toutes questions relatives à la maind'oeuvre. L'ensemble et le détail se coordonnent, dans un jeu constant de forces qui s'équilibrent entre elles, dans un perpétuel souci de perfectionnement....