Extrait du journal

Un soir, j'attendais dans le bar d'un grand hôtel, austère et triste;, de Unter den Linden, un fabricant de scénarios de Hollywood. Le bar était à peu près .vide. Mais 'eût-il été bondé que l'homme qui attira mon attention n'aurait pu passer inaperçu. Il était assis sur un haut tabouret, ce qui lui permettait d'étaler des souliers vernis éblouissants et autour d'une che!Ville massive des chaussettes de la soie la plus fine. Ce mélange (de luxe et de grossièreté se retrouvait dans toute sa personne. Ses mains énormes étaient couvertes de pierres précieuses. Sa bouche cruelle, lascive, bestiale, Snâchonnait !e plus coûteux des ieigares. Mais ses larges yeux étonnaient surtout t car ils jetaient à la fois beaux et répugnants par leur humide et noir velouté, par leur expression de ¡Volonté, de ruse et d'assurance {impudente.....