Extrait du journal

L'A. P. Bien, je n'insiste pas pour le moment. Mais, au moins, voudrais-je régler avec vous une situation intenable et faciliter notre travail à toutes deux. J'y suis encouragée par M. le ministre du travail et de la prévoyance sociale, en Dame Caisse, métiante. De quoi P. Il s'agit des consultations que nous donnons quotidiennement dans les hôpitaux de Paris. Vous savez, ou vous ne savez pas, que ces consultations s'élèvent en moyenne à 3.500.000 par an. La proportion des assurés sociaux étant d'environ un tiers, cela fait 1.200.000 décomptes que je devrais faire établir et vous adresser. Pour cela, il me faudrait au moins créer cent emplois nouveaux avec cent fonctionnaires, qui passeraient leur temps à faire des écritures et des recherches (numéro de la carte d'immatriculation, nom et prénoms des assurés ou des bénéficiaires indirects, dates des séances de traitement, décompte des sommes dues, etc.). Puis, il faudrait centraliser ces fiches, puis, dresser des états trimestriels. C'est une paperasserie formidable. Ne croyezvous pas qu'il serait plus simple que nous nous entendions ensemble sur un forfait, que nous baserions sur le prix moyen de l'acte médical ? Supposez que ce prix moyen soit de 13 francs et que, après avoir déduit la part contributive imposée par la loi à chaque assuré, nous fixions le forfait à 11 francs. Comme tout serait facilité L'état que je vous adresserais chaque trimestre ne comporterait plus que deux chiffres: le nombre des actes médicaux et la multiplication de ce nombre par 11 francs. Je n'ai pas besoin d'ajouter que je vous donnerais tous moyens pour contrôler la sincérité des relevés établis dans les divers hôpitaux.-...