Extrait du journal

.Maçon, 23 août. Par dépêche de notre envoyé spécial. Si la même activité qui règle. l'emploi du temps de M. Ditbief, ministre du commerce; de l'industrie, des postes et des télégraphes, pouvait par bonheur s'appliquer aux opérations de l'administration centrale, nul doute que nous recevions nos lettres en temps utile, nos dépêches à l'heure convenable, et que nous puissions téléphoner à loisir. Si, au lieu cPêtre ministre, M. Dubief était seulement facteur, l'heureuse commune desservie par ses soins ne connaîtrait ni retard ni encombrement, ni de ces désespérantes lenteurs qui causent, d'un bout à l'autre du pays, aux correspondants, un si fâcheux préjudice. M. Dubief est, en effet/ d'une activité impressionnante, et la célérité qu'il apporte remplir ses devoirs si ̃î multiples 'de ministre, de député, de conseiller général et de président d'un nombre fabiileuxjie commissions est le gage ceHâîfrtfe's;bii bon vouloir administratif. Quand, je l'ai vu,. ce matin, il était. à peine neuf heures, et déjà il avait-reçu tout un gros de postulants, effeuillé de vastes dossiers, prodigué les sourires avec les signatures, et, la montre à.la main, il se disposait gagner l'une des salles de la préfecture de Mâcon, où il lui fallait présider quelque chose, en attendant qu'à trois heures il fût, appelé au conseil général....