Extrait du journal
Nos. lecteurs apprécient chaque jour le mérite de ce journaliste, dont les états de service sont déjà si beaux. Pour ses débuts au Malin, il a organisé ce service du fil spécial de Londres, qui a fait révolution dans la presse française. Puis, ce furent, sous son contrôle, d'autres lils spéciaux qui surgirent, reliant plus étroitement le Matin à d'autres pays. Dans quelques semaines, M. Lauzanne donnera à nos lecteurs, qui ont pu apprécier ses opinions toujours savamment documentées, ses impressions sur le plus moderne et le plus merveilleux de ces pays, sur cette Amérique, qui, à cette heure, occupe et préoccupe le, Cest donc le Matin même, qui, çn; la personne de son rédacteur en chef, présidera au départ des automobiles, qui ',encouragera les concurrents, et leur dira « Au revoir, à bientôt, àParis »,. qui les verra s'éloigner, disparaître vers l'espace indéfini, vers l'inconnu plein de mystères. C'est lui aussi qui, à Paris; les félicitera et leur fera fête, à l'hôtel du Malm, après le tour du monde achevé. Tant que les automobiles courront sur la terre' américaine ou sibérienne, les nouvelles seront centralisées à NewYork, et, de là, transmises immédiatement par câble au Malin....
À propos
Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».
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