Extrait du journal

Non non 1 L'opiniou publique, soulepar la constatation désormais irréfutable de tels faits, exige impérieusement que le sous-secrétaire d'Etat parle haut, proteste contre une trop longue erreur, qui n'a pas seulement nui à la prompte expédition de nos correspondances, mais qui a causé en outre de graves maladies parmi de bons serviteurs et qui risque de porter atteinte à la fortune publique. Nous ne voulons plus. voir nos trains de chemins de fer trimballer à la remorque ces bureaux ambulants que le feu lui-même serait impuissant à désinfecter et qui véhiculent à travers la France de malheureux forçats, des damnés, grouillant au milieu de sacs de dépêches plus remplis de microbes que de papiers. Nous ne voulons plus voir d'humbles facteurs traîner la misère pendant trente ans; grâce à des salaires inférieurs à ceux du plus humble tâcheron....