Extrait du journal
REVUE DE LA SEMAINE Le Journal officiel publie l’article suivant sur l’armée : Le gouvernement est parfaitement dis posé à laisser passer, sans y répondre, les at taques auxquelles sont exposés tous les jours les ministres, et spécialement le président de la République; mais il ne peut permettre qu’on trompe, qu’on attriste, qu’on agite la France, en cherchant à lui persuader que son armée est dans un état déplorable, qu’elle est mal logée, mal nourrie, dévorée par la fièvre et les maladies, et par toutes ces raisons, amenée au dégoût de servir le pays. Ce sont là d’odieuses faussetés aux quelles le gouvernement a pour devoir d’op poser le plus formel démenti. L’armée, dit-on, est mal nourrie. Cela est faux; car jamais, au contraire, l’armée n’a reçu d’aliments aussi sains ni aussi abon dants. La ration de viande était de 250 grammes par homme avant l’avénement du gouvernement actuel. Elle a été portée à 300 grammes; ce qui est reconnu comme très-siifiisant par les administrateur et les hygiénistes les plus expérimentés. Récem ment, on avait remplacé par de la viande salée une partie de la viande fraîche, pour ne pas perdre les approvisionnements, d’ail leurs très-sains, achetés pendant la dernière guerre. La plupart des Ordinaires (adminis trations des corps) ayant depuis quelque temps réussi à économiser des bonis sur la solde, ont voulu continuer à leurs frais la ration de 300 grammes en viande fraîche. Afin que les Ordinaires pussent conserver leurs bonis, le gouvernement a décidé que, pour les troupes baraquées, la ration reste rait fixée à 300 grammes, et cela au compte du Trésor. Le gouvernement, est même allé plus loin; et la viande étant d’une extrême cherté dans certaines localités, il fait examiner la ques tien de savoir s’il ne vaudrait pas mieux, en général, fournir la viande en nature à tous les corps, afin que le soldat pût avoir tou jours 300 grammes, quelle que soit la loca lité où il sera appelé à résider. De plus, les troupes ont tous les joui s une ration de. riz, de sel, de sucre, de café. Quant aux aliments liquides, le soldat a, tous les matins, outre le café, une ration d’eau-de-vie et les jours pluvieux, une ra tion de vin, l’administration incline même à remplacer successivement l’eau de-vie qui est un excitant, par le vin qui est un aliment, en réservant l’eau-de-vie pour les jours où...
À propos
En 1841, Le Petit Courrier de Bar-sur-Seine prend temps la suite de la Feuille d'affiches, petite gazette spécialisée dans les annonces et les avis divers du village de Bar-sur-Seine, dans l'Aube. Devenu titre hebdomadaire – puis bihebdomadaire à partide de 1885 –, le journal disparaîtra en 1916.
En savoir plus Données de classification - thiers
- nélaton
- william brewer
- chenu
- emile
- michel lévy
- cos
- caillot
- costel
- demarquay
- paris
- france
- bar-sur-seine
- marseille
- calais
- dijon
- amiens
- versailles
- allemagne
- passy
- la république
- assemblée nationale
- journal officiel
- l'assemblée
- conseil général
- nuremberg