Extrait du journal

toujours sur la voie du progrès, n’a pas été le dernier à faire l’expérience do cette nouvelle victoire de la science sur la nature ; mais avant d’appliquer ce nouveau moyen à ses malades, il a regardé comme un devoir de se l’appli quer à lui-même, et il l’a fait avec l’esprit d’observation et de sagacité qui le-distingue. — Nous apprenons que quelques fouilles viennent d’ê tre continuées à Landunum (à litre d’essai), par M. L. Coûtant et M. le docteur Pissier, des Riceys. Nous croyons être agréable à nos lecteurs en les mettant au courant des résultats obtenus : « Les premiers travaux amenèrent ta découverte d’une superbe muraille, au pied de laquelle existe une rigole en pierres de taille ayant chacune environ 1 mètre 50 centimètres, et réunis sant une longueur totale de 7 mètres 50 centimètres, sur une largeur de 45 cent. Celte rigole va se perdre dans un conduit muraillé d’environ 10 mètres de longueur, aboutissant à une cave carrée taillée dans le roc et dont la voûte était affaissée. Celte» cave communique avec un aqueduc parfaitement cimenté, dont nous ignorons et les dimensions et la destination. Nous disons que nous en ignorons la destination ; iceci ne devra pas étonner, car Landunum étant situé au sommet d’une montagne entière ment isolée, rien n’indique que les Romains y eussent établi des travaux d'art destinés à y amener l'eau des montagnes voisines. » Les murailles de plusieurs habitations particulières ayant été mises à nu, permirent de faire une remarque singulière, c'est que pas une d’elles ne possède de cheminee, et, comme dans les premières fouilles, chacune de ces maisons est rem plie de charbon et de cendres qui, par leurs couches réguliè res, indiquent qu’aucunes fouilles n’y ont été pratiquées jusqu’à ce jour. Une rue pavée, de 7 mctrës 50 centimètres de large, aboutit près d’une de ces habitations ; au lieu d’être bombée vers son milieu, cette rue forme une espèce de large rigole, ce qui est tout l’opposé de nos rues d’aujourd’hui. » Enfin les murailles nouvellement découvertes sont tellement rapprochées l’une de l’autre, qu'il serait difficile de remuer le sol à des distances de 3 à 4 mètres sans en découvrir de nouvelles. » Les objets trouvés consistent en : médailles de Dioclétien, Ânlonin, Constantin et Néron; des épingles en cuivre de 15 centimètres de long, ayant les têtes aplaties ; une amphore bien conservée ; une cuiller d’argent, qui, en dehors de sa valeur mé tallique , offre un certain intérêt à cause de la bizarrerie de sa forme ; enfin des poteries, dans l'une desquelles on lit Chrestio; puis des ferrements de différents genres, etc. Le temps étant peu propice, ces fouilles ont été suspen dues après quelques jours de travaux seulement. Pargucs. — Le dieu qui protège les ivrognes vient, nous écrit-on de Pargues , village du canton de Chaource, de faire un miracle en faveur d’un habitant de Praslin, le sieur Louis F.... Chargé d'une carnassière remplie de gibier de toute es pèce, F..., après une séance de six heures au cabaret du sieur E..., songea , vers les dix heures du soir, à se mettre en route pour regagner son pays. Le temps était très-obscur; F.... décrivait les zigzags les plus bizarres; le cabaretier engagea F.... à prendre une lanterne, et cela avec d’autant plus de raison qu’il fallait passer sur un pont étroit, à moins que de traverser la rivière à gué. F.... re fusa; il s'engagea donc sur le pont. Mais il n’était pas...