Extrait du journal

— Eh bien.'c'est une femme fort honorable, de réputation plus qu'intacte, car sa conduite excite au contraire l'admiration et l'estime de tous. — Ah ! comment cela!? ' - — Diane de Candaless'est mariée fort jeune avec uu de ses parents, le marquis d'Argel les, veuf lui-même d'une jeune femme, morte à vingt ans d'une foudroyante maladie de cœur, en lui laissant une petite fHle à peine, âgée de quelques mois. Ma cousine est devenue la mère de cette enfant-, elle l'a élevée, aimée, adorée, si bien qu'aujourd'hui elle a publié qu'elle n'était pas sa propre fille. — Ah! dit Laure, subitement intéressée. Et cette enfant quel âge a-t-elle? . — Dix-huit ans. v — Elle est toujours avec la marquise ? . — Toujours. Elle est aussi bonne que belle, elle aussi. Ettandisque ces deux mères incomparables: qui s'appellent Mme Vallauris et la marquise d'Argelles se connaîtraient et s'aimeraient, Mlle Henriette et ma cousine Inès ne pour raient-elles aussi se lier et devenir amies ? Laure fit un mouvement. „ Cette femme qui avait, ainsi qu'elle-même, adopté* élevé et aimé une enfant étrangère, lui inspirait une sympathie irraisonnée. — Madame, continua le jeune comte, tout ce que j'ai raconté à ma cousine de vous et de votre adorable fille: lui a inspiré un bien vif désir de vous connaître. Adorable était de trpp. . De plus, Louis était un fort joli garçon, grand, élégant, brun aussi, mais dont les yeux sombres daps son visage mat avaient une-...