Extrait du journal

L'aôcord fut acquis en convenant qu'un projet spécial tendant à appliquer les lois sociales à l'agriculture viendrait mardi prochain. - Le1* second point de friction résidait dans la justification des charges sup portées par une entreprise qui déclare rait ne pouvoir augmenter les salaires, les conditions d'augmentation de ces salaires constituant la troisième diffi culté. Logiquement, il aurait fallu résoudre la troisième avant la seconde, puisque celle-ci était la condition de celle-là. Sur la question des salaires, le Sé nat fit le plus grand pas, en adoptant le taux souhaité par la Chambre : 5 % comme indice de variations des prix en traînant le relèvement — ou la réduc tion — des salaires. De leur côté, les députés acceptèrent que les salaires ne pussent varier plus de deux fois par an, en adoptant le principe des révisions se mestrielles posé par les sénateurs. Le plus difficile fut de s'entendre sur la capacité des entreprises. Il était im possible de refuser aux patrons qui ne pouvaient supporter de nouvelles char, ges la faculté de demander qu'il en soit tenu compte. Mais les modalités de cette procédure provoquèrent . d'ardentes : controverses D'autres la trouvaient insuffisante. H ne semble pas, malheureusement-, que les textes sur lesquels on a tenté de - se mettre d'accord aient conservé Beaucoup "de substance.- C'est en effet d'après la situation de -la branche locale, régionale :■ ou nationale de l'industrie dans laquelle s'est produit-le conflit que la question sera réglée J . I>a solution risque fort de ne pas-ré pondre au problème. ; . . / : ;...