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Le Petit Journal, 11 mars 1892

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Le Petit Journal
11 mars 1892


Extrait du journal

LA FÉE PRINTEMPS QUATRIÈME PARTIS yiCTIMBI I (Suite) La première menace Et qui, jamais, se douterait que BertignolVes fût l'assassin? On croirait à un suicide I Tout d'abord; cette idée, il la repoussa. Mais elle revint obstinément comme la seule solution possible. Et tout de suite il songeait au moyen de la réaliser en s'entourant du mystère, en agis sant avec une prudence extrême. Il attendrait la nuit. Il se déguiserait au besoin. Il essayerait de passer sans être .vu par le bureau de l'hôtel. Il entrerait, avec des intentions amicales chez Romain, lui parlerait en souriant, cher cherait à endormir sa méfiance et au moment propice poignarderait .le - jeune homme en plein cœur de sa main de colosse. Car il emploierait le poignard, non le re volver. / Le revolver est bruyant, il attirerait des témoins t Le poignard, au contraire, accomplirait son Oeuvre, silencieusement. . Où *e trouvait la chambre occupée par Romain Goux ? Il n'avait jamais mis le pied Reproduction et tradaction Interdites....

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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