Extrait du journal

phandre ou sorte de blouse; à capuchon, serrée à la ceinture par une courroie et reliée, pour ainsi dire, au moyen d'un tuyau en caout chouc, à une pompe à air. Le capuchon' est muni d'un masque bombé en verre, et audessous du masque, d'un sifflet. . L'air, chassé par la pompe qui est disposée à quelques mètres de la porte de l'immeuble, pénètre sous la blouse et permet au sapeur de respirer, — assez péniblement, — dans le mi lieu délétère où il s'engage. Une torche à. la main, et amarré solidement au moyen d'une corde retenue par un camarade qui se tient en haut de l'escalier, il fait quelques pas dans le labyrinthe profond. Mais bientôt la torche s'éteint : il n'y a plus assez d'air pour sa flamme vacillante. Le courageux pompier se couche alors sur le ventre et, comme je vous le disais plus hauti c'est en rampant qu'il avance, au milieu des dangers les plus ter ribles. Le sapeur qui est en haut de l'escalier suit, le tuyau de. la pompe dans «une main, l'a marre, dans l'autre, tous, ses mouvements et prête l'oreille au moindre bruit. Un coup de sifflet et il faut aller à son secours ! Heureux quand on peut le. sauver t Heureux quand, pour le secourir, plusieurs pompiers ne trou vent pas la mort ! " Si on est à peu prés fixé sur le foyer do l'incendie, le pompier recouvert de la blouse à capuchon descend dans le sous-sol avec sa...