Extrait du journal
HITLER' a maintenant, aux y*ex des plus; aveugles, jeté bas le masque. La Belgique, la Hollandes le Luxembourg sont envahis sous le fallacieux prétexte de les protéger contre une invasion des Alliés..- Plusieurs de leurs villes, plu sieurs de nos villes ont déjà été bombardées. Des citoyens sans armes ont été tués. Nous voici donc sortis de cette guerre hypocrite. insidieuse< qui consistait en une immobilisation sur notre Iront, avec violations successives de pays neutres mais lointains. A une pareille heure, toute la France doit être debout. Les plus indolents, les plus sectaires doivent comprendre que l'heure est passée du sommeil comme des disputes partisanes. .• • M. Paul Reynaud, Président du Conseil, ayant décidé de remanier son Ministère, m'a personnellement demandé si, au nom du Parti, je donnerais mon agrément à l'entrée de notre ami Ybarnégaray dans son Gouvernement, avec le poste de Ministre d'Etat, membre du Cabinet de guerre. En présence des circonstance? actuelles, devant la reconnaissance formelle du rôle considérable joué par le P. S. F. dans le pays grâce au-nombre de ses a'dhérents, grâce à son influence patriotique, civique et sociale, i'ai donné mon agrément. Cette décision a été prise en plein accord avec mon cher Ybarnégaray qui, là comme par tout. m'a démontré sa confiance fraternelle, son dévoue ment à la discipline âe notre grande famille et son ardente volonté de servir. ' . Voici Jean Ybarnégaray, Vice-Président du P. S. F., nommé, en cette qualité. Ministre d'Etat et membre du Ca binet de Guerre. C'est un événement capital pour notre œuvre. C'est surtout, aux heures décisives, un gage de rénovation, de réconciliation, de victoire. Le P. S. F. entre pour la première fois dans les conseils du Gouvernement, avec Ybarnégaray comme éclaireur. ® • Et maintenant, chacun a son poste P. S. F., pour la Nation. Une seule loi : victoire de la France et de la Chrétienté. Une seul» méthode : l'union de tous les Français, chacun apportant, à titre individuel, à titre collectif, toutes les ressources de sa personnalité, de son carac tère, de son organisation, de son ardeur. Un seul modèle : nos armées, nos soldats. La grande famille P.S.F. donnera, ici comme toujours, l'exemple, EN RESTANT ELLE-MEME. EN SE DONNANT TOUT ENTIERE AU DEVOIR DE SALUT PUBLIC. la ROCQUE...
À propos
Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.
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