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Le Petit Journal, 12 novembre 1863

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Le Petit Journal
12 novembre 1863


Extrait du journal

Simon fit un signe de tête affirmatif.' :Ce serait urie folie. Voilà trois nuits que, tout occupé de veiller à n.es besoins, de préve-; nir mes moindres désirs, tu n'as pour ainsi dire pas fermé l'oeil; tu te rendras malade, je n'entends pas cela, car enfin si tu souffrais, je serais malheureux de te voir souffrir, et je ne t'aurais plus là pour me prodiguer tes soins. Double chagrin pour moi, que tu as tellement accoutumé à ne pouvoir me passer de toi qu'il me semble, dès que tu n'es plus à mes côtés, que ma vie va tout de travers. Puisque tu m'es si nécessaire, il faut te conservera Donc, va 1 dormir, non'pdur toi, mais pour moi. La belle'figure de Simon rayonna d'une vive...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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