Extrait du journal

*** On sait que dans ses relations aVêc les germes vivants de l'atmosphère,' c'est-àdire avec les microbes, levures et autres viycodermas, le beurre animal ne se conduit pas toujours d'une façon exemplaire. Il mé rite même plutôt,au contraire, de figurer au premier rang parmi les milieux spéciale ment favorables à la culture des pires fer ments, jusques et y compris le terrible ba cille de la tuberculose. Or, avec le beurre végétal, ce danger n'existerait plus. Non seulement la graisse de coco ne renferme pas de germes qui lui soient propres, mais elleparaît constituer un terrain antiseptique, c'est-à-dire réfractaire à l'ensemencement et à la pullulation des germes importés. C'est ainsi que, dans un bouillon mélangé d'huile de coco, le nombre des microbes aurait été de beaucoup inférieur au nombre des microbes éclos dans le même bouillon non mélangé. . | . C'est ainsi que du lait stérilisé, additionné de beurre végétal et maintenu au chaud, ne se « caillerait » pas, tandis que le même lait, traité dé la même façon après addition...