Extrait du journal

dans un drame, mais je vous répété que votre père est mort. — Hélas ! oui ! — il n'est, que trop mort ! — crut devoir ajouter Lartigues lui-même, — et c'est fâcheux, car il ne manquerait point de, vous "admirer! —Il se reconnaîtrait en vous et vous trouverait absolument digne de lui !... — Maintenant, parlons d'autre chose. •• •» — De quoi?—demanda Maurice. — Dois-je m'occuper de chimie ?... — Oui. — Je vais faire en sorte que nous ayons, à bref délai, besoin d'acide prussique — Bravo !... , — En ce moment Dominique parut sur I< seuil du petit hôtel et, une serviette à 1? main, s'avança vers nos personnages. Le muet venait les avertir que le déjeuner était servi. Sa pantomime expressive suppléait ad mirablement à la parole absente. Elle fut comprise et les misérables, qui venaient de traiter de nouveaux projets jde crimes aussi froidement que des négociarits honorables traitent dés projets d'affaires, allèrent se mettre à table où les attendait un repas d'une finesse exquise, car ils étaient gourmands tous trois, et Dominique, à ses qualités de mutisme et de discrétion, unis sait les talents hors ligne d'un cuisinier da premier ordre. XAVIER DE MGNTEKN. (£« swïe «

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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