Extrait du journal

Mme Ross et remontent à plusieurs Jours. Votre père aurait donc fait son dernier repas Jeudi soir, devenu par conséquent Jour du crime ? — Je ne sais absolument rien, n'ayant pas revu mon père depuis Jeudi. Je ne sais pas du reste quelles étalent ses habi tudes depuis qu'il menait une vie soli taire. Toutes les réponses du jeune homme peuvent se résumer ainsi : « Je ne sais rien. Je ne peux rien vous expliquer. * —Vous possédiez bien une bicyclette ? précisent alors les enquêteurs. Sans hésitation, le témoin répond avec la plus ferme assurance : — Oui. Je la rangeais généralement der rière la maison, dans le petit hangar où a eu lieu l'autopsie du cadavre. Or cette bicyclette, dès la découverte du crime, a été recherchée : elle avait disparu, ayant vraisemblablement servi à l'assassin pour s'enfuir. * A brûle^pourpoint, l'enquêteur reprend: — Nous avons retrouvé une bicyclette abandonnée ce matiin. — C'est peut-être la mienne, réplique M. Donald Ross fils, du reste, elle est aisément identifiable car la plaque d'iden tité est retenue par un gros fil de laiton qui l'encercle. Je suis très heureux de cette découverte. Vous verrez que d'ici peu, je sortirai blanc comme neige de cette affaire. Malheureusement, la bicyclette, effec tivement disparue, n'a pu être retrouvée. Pendant cet interrogatoire, M. Blan cheland, commissaire, à la police mobile, accompagné des spécialistes de l'identité judiciaire, relevait dans les diverses piè ces du pavillon de nombreuses emprein tes digitales. Mais comme le fit remarquer, avec bon sens, M. Donald Ross fils : — De nombreuîes personnes, depuis la découverte du crime, ont pénétré dans la villa, mol-même auparavant, J'ai touché de nombreux objets, si bien que cette me sure semble devoir n'apporter aucune lu mière dans l'enquête. (Suite en 4" page.)•...