Extrait du journal

dbitx1&mb partis LA DAME AUX ÉMERAUDESXXXVIII (Suite) lorsqu'il y arriva, il était près d'une heure du matin. — Je vous garde.... — dit-il au cocher, tout en sonnant à la porte de la maison. Cette porte s'ouvrit, et le jeune homme se dirigea vers le pavillon rouge où il voyait briller une faible lumière à travers les rideaux flancs des fenêtres. Là nourrice l'attendait. Elle entendit le bruit de ses pas et alla jus que sur le seuil à sa rencontre. A cette minute précise la petite fille, ré veillée brusquement, se mit à pleurer. — Donnez-la-moi, monsieur, donnez-la-moi vite, la pauvre mignonne... — fit Marguerite <— (la nourrice se nommait ainsi) — Bien sûr qu'elle meurt de soif... Mais elle va avoir du Son lolo... Julien lui passa l'enfant. — Bois, mon trésor... —ajouta-t-elle en dé grafant son corsage et en présentant le sein à la frêle créature qui le saisit aussitôt avec avidité. . Au bout d'une ou deux secondes la nourrice s'écria : — Croyez-vous qu'elle boive de Hbn cœur 1! — Est-elle gentille f est-elle gentille II — Ah I je l'aimerai bien, allez, monsieur II —Gom ment qu'elle s'appelle, la mignonne î — poursuivit-elle. L'artiste pleurait d'attendrissement. ' : - {!) Traduction ét reproduction iaUrdito,...