Extrait du journal

;. lis ne «feront sans doute pas calmés par les Sévères et grandes pensées développées dans la seconde, partie : Philosophie, et dont voici le point culminant. Le poète s'adresse à l'homme : Tu dis : « Je vois le mal et je veux le remède. » Je cherche le levier et je suis Archimède. » Le remède est ceci : Fais le bien. Le levier, Le voici : Tout aimer et ne rien envier. Homme, veux-tu trouver le vrai ? Cherche le juste. Voilà qui est vraiment beau et humain. Le poète poursuit sa pensée sans s'in quiéter de ce que diront les partis. Il vient de repousser les exploiteurs de cuite, il repousse dans la troisième partie : Rien, les exploiteurs de néant. La réprobation est énergique et puis sante : en voici quelques vers Oh! que rien ne soit plus bon, grand, sacré, divin; Que tout soit le hasard, l'ébauche, le décombre, L'éclosion du pou dans les cheveux de l'ombre; Que la création, ivre d'obscurité, Soit idiote, et n'ait à son extrémité Rien qu'on puisse nommer amour, raison, justice; Qu'après avoir vomi, lugubre, elle engloutisse, Et n'ait pour résultat, en soutirant, en créant, Que de donner un peu de vermine au néant; Quoi! lorsqu'on s'est aimé, pleurs et cris superflus, Ne jamais se revoir, jamais, jamais ne plus Se donner rendez-vous au delà de la vie ! Quoi ! la petite tète éblouie et ravie, L'enfant qui souriait et qui s'en est allé, Mères, c'est de la nuit ! Cela s'est envolé !...