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Le Petit Marseillais, 3 octobre 1911

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Le Petit Marseillais
3 octobre 1911


Extrait du journal

Aujourd'hui même, dans le temps que ces lignes paraissent, les canons et les cloches, à Toulon, mêlent leur glas mys tique et leur clameur douloureuse. La France tout entière s’incline aux funé railles des martyrs de la Liberté. Non pas seulement la France visible vue représentent les armées de mer et de terre, les membres du gouvernement et les élus du peuple, les délégations des communes et la foule immense des citoyens qui viennent apporter un pieux et solennel hommage aux marins déci més en servant la patrie. Que nous soyons ou non témoins des obsèques, nous y participons tous dans le recueillement de notre âme. Et la même pensée nous assigne à tous une place dans le cortège des larmes et des prières. Hélas ! combien de nous ne savent plus prier qui pourraient adoucir ainsi leur amertume. Mais élever son cœur, c’est une prière encore, et un chrétien digne de ce nom, l’évêque de Fréjus, hier, l’a fort, bien dit : « A l'heure où vous sommes, ce n'est...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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