Extrait du journal

— C’est convenu Comptez sur moi , Monsieur le vicomte. Ici, le vicomte, ayant dit au cocher d’arrêter,descendit de voiture et referma la portière , en saluant la mère Barbe à haute voix et l’appelant madame Denis. Lorsque le cocher eut fait repartir ses chevaux ; le vicomte alla prendre une voiture de remise à la rue de Bourgogne et sc fit conduire chez le tapissier qui lui avait vendu ses meubles et qui avait décoré ses .appartements de la rue Helder. — Monsieur — lui dit-il — des affaires urgentes me forcent à entreprendre un long voyage. Je viens donc vous proposer de me racheter le mobilier que vous m’avez vendu. Si vous pouviez venir chez moi tout de suite, vous me feriez plaisir,, car je vais partir dans deux heures. Ma voiture nous attend à la porte et nous aurons terminé en peu de temps. — Je suis à vos ordres, Monsieur le vicomte ; et , si vous n’êtes pas trop exigeant, je serai heureux de vous être agréable. . , Oh! nous nous entendrons toujours bien , cher Mon sieur Leclou. Le vicomte et le tapissier montèrent dans la voiture qui avait amené le premier depuis la rue de Bourgogne. En quelques minutes ils furent rendus rue du Helder. L'honorable M. Leclou, tapissier décorateur, fournis seur breveté des princes et princesses de la bohème ga lante, inspecta attentivement, minutieusement tous les meubles, tableaux et tentures du cher vicomte, et il offrit bravement du tout le demi-quart du prix pour lequel il l’avait vende quelques mois auparavant. Le vicomte se récria ; M. Leclou insista, donnant nnè foule d’excellentes raisons pour justifier la dépréciation qu’il faisait subir à son ancienne marchandise. Mftis ces raisons ne parurent pas convaincre le vlcomtp...