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Le Petit Marseillais, 7 octobre 1897

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Le Petit Marseillais
7 octobre 1897


Extrait du journal

Toutefois, ces deux assesseurs, pour dégager leur responsabilité personnelle, firent réunir d’ur gence le conseil municipal. Ce conseil, après en avoir délibéré, décida qu’il y avait lieu de refuser le cantonnement aux troupes de la 12* division, et le général Manacorda fut avisé par télégramme de la décision de la municipalité do Rimini. A la suite do cette dépêche, le général commandant la 12* di vision interdit aux troupes sous ses ordres de faire étape en cette ville. Un conseiller municipal, lors de la discussion, prononça cette phrase extraordinaire : « I)u moment que les troupes ont souffert pendant de longs jours, elles peuvent bien continuer à souffrir pendant vingt-quatre heures. * De cela, une conclusion toute naturelle se déduit : c’est que l’empereur Guillaume aura beau faire, célébrant très haut le puissant concours qu’il peut attendre du roi Humbert, 11 n’inculquera jamais aux populations Italiennes cet esprit guerrier qui fait qu’on accepte de bon cœur les charges militaires, se pliant à tous les sacri fices qu’il comporte. J. POLVERE....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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